Retour au monde extérieur (libre)[clos]

Ca y’est ! J’étais enfin dehors ! Je fus extasié de sentir le vent effleurer mon visage. J’avais attendu ce jour avec tant d’impatience ! Je n’avais cessé d’y penser durant toute cette dernière semaine pendant laquelle je n’avais cessé de m’entraîner au bâtiment C, entre deux dossiers bien sûr. Car ce “cher“ Sven avait eu la délicate attention de m’en fournir d’autres, ce qui n’allait pas pour me déplaire, je l’avoue, cela me permettait de tuer le temps.

En attendant, je n’avais pas fait que ça durant cette semaine, j’en avais profiter pour travailler ma condition physique en faisait quelques exercices d’haltères, de natation et en m’attaquant à quelques mannequins en usant de ma magie. Glace, feu, foudre. Heureusement, je n’étais pas trop rouillé. C’est vrai que depuis que j’avais intégré le monde des humains, j’utilisais de moins en moins ces techniques élémentaires. Néanmoins, je maîtrisais la foudre avec plus d’aisance que les deux autres éléments. Mais cela importait peu.

Après cette semaine d’entraînements et de mises au point, mais aussi après cet enfermement, j’étais bien heureux de retrouver un contact avec le monde extérieur bien que je n’aimais pas de me savoir épier à cause de cette puce qui m’avait été implantée.

*Mais je n’ai pas le choix…*

A présent, il me fallait accomplir la mission qui m’avait été incombé de faire : retrouver Aylin et l’épier sans oublier d’envoyer un rapport détaillé en fin de semaine. Le rapport ne serait certainement pas la partie la plus difficile pour moi mais je n’avais cependant aucune expérience en espionnage. J’espérais que je m’en sortirais. Ma taille ne m’avantageait déjà pas dans ce domaine, étant plus grand que la moyenne japonaise et puis mes cheveux dont la couleur naturelle - c’est-à-dire vert - n’avait rien de bien discret dans cet univers.

Je décidais donc de commencer par aller m’acheter de quoi teindre mes cheveux en noir dans un magasin. Jusqu’à ce que je me rende compte que je n’avais pas d’argent. Mon portefeuille qui contenait mes faux papiers ainsi que mon argent et quelques que cartes m’avait été confisqué le jour de ma capture.
Je me mordis légèrement la lèvre, voilà qui était ennuyeux. Je ne me voyais pas entrer dans le magasin et voler, je ne voulais pas me faire remarquer.

Je me rappelle que j’avais laissé de l’argent dans mon appartement. Le système d’entrée fonctionnait par code et non par clés ou cartes. Avec un peu de chances, peut-être y’avais-je toujours accès ? Allez savoir si ce Sven n’avait pas encore été y fourrer son nez ! Ce qui n’aurait absolument rien d’étonnant.

Avant donc d’entamer ma mission, je me rendis à mon appartement. J’encodais le code et… un sourire se dessina sur mes lèvres lorsque je constatais que je pouvais ouvrir la porte. J’entrais. Je plissais le nez. Ca sentait le renfermé et il faisait étouffant. J’ouvris une fenêtre et mis en route l’air conditionné. Au moins quand je rentrerais, il ferait un peu plus frais et vivable.

Je me dirigeais vers mes tiroirs et constatais qu’ils avaient été fouillés ainsi que mon appartement tout entier en réalité. J’avais remarqué cela grâce à d’infimes détails. Mais à mon avis, ils n’avaient rien du trouver de bien intéressant. Je sortis de l’argent d’une enveloppe et rangeais quelques billets dans ma poche avant de remettre l’enveloppe à sa place. Mon attention se porta alors sur un dossier qui traînait sur mon bureau. Je repensais à mon ancien boulot ainsi qu’à mes collègues que j’avais si formidablement dupés durant tout ce temps.

*Tant d’efforts pour rien…*

Songeais-je car au final, je m’étais fait capturer. Si je n’avais pas été un amateur de chair humaine, sans doute aurais-je pu continuer à les duper longtemps encore mais les choses n’étaient pas ainsi. Si je m’étais montré moins négligeant, rien de tout cela ne serait arrivé. Mais inutile de culpabiliser désormais, je me devais de continuer d’avancer dans ce futur qui me réserverait sans doute de nombreuses surprises encore. En tout cas, je n’oubliais pas mon idée d’éliminer le maire tôt ou tard.

Je sortis de chez moi et me rendit au magasin pour commencer, à la recherche de teinture. Je ne pensais pas qu’il y’en aurait autant. Quelle marque devais-je choisir ? Je pris une boite au hasard et survolais rapidement ce qui était écrit me demandant s’il y’en avait des spécifiques pour tel ou tel type de cheveux. J’esquissais une grimace. C’était vraiment agaçant… Finalement, j’en pris une au hasard et sortis du magasin après avoir payer mon acquisition.

Bien, il ne me restait plus qu’à rentrer chez moi pour me teindre les cheveux. Je n’avais jamais exercé ce genre de pratique, j’espérais que je m’en sortirais. Quoique j’aurais tout simplement pu me rendre chez le coiffeur ? Mais l’idée qu’un être humain pose les mains sur moi me déplaisait, les tests subit en laboratoire m’avait déjà amplement suffit.
Je secouais la tête, non hors de question que je me rende chez un coiffeur, je me débrouillerais seul, ça ne devait pas être la mer à boire que de se teindre les cheveux non ?

Complètement absorbé par mes pensées, je ne fis pas très attention et percutais quelqu’un, le choc ne fut pas très fort mais suffisamment pour me ramener à la réalité :

« Oh Excusez-moi ! » m’empressais-je de dire en m’inclinant légèrement et en esquissant un sourire confus.

Comme tous les soirs Ninse n’avais fait que rêver de meurtre, toujours les même, justifier par sa vengeance que se soit dans son sommeil comme dans la réalité. Ce matin là le réveil n’avait pas été trop compliqué, il s’était vite habiller, prévoyant d’aller au lycée aujourd’hui. Il avait mis son long manteau, celui qu’il mettait les jours de cour, cachant son sabre à l’intérieur. Son petit déjeuner fut rapide, un pancake au passage, un bref bonjour de la main adresser à sa mère, et il fut partit. En ce moment les heures passer au lycée ce faisait de plus en plus nombreuse, les IAI ce méfiait, et pour éviter de ce faire capturer voir tuer, faisaient tout leur possible pour ce fondre dans la masse. Cette situation l’agaçait au plus haut point, cela lui rendait la chasse beaucoup moins aisée.

Il devrait maintenant trouver quelqu’un pour l’aider, un espion ou un indique. Ne faisant ni confiance à l’armé, ni aux concepteurs du jeu, qui devait bien s’amuser à regarder leur création vivre et ce développer en communauté dans le monde réel. A ce train là, les IAI seraient bientôt protéger par la loi, considérer comme être humain. Il deviendrait alors un criminel aux yeux de la loi, quel ironie. En chemin, Ninse était dès plus méfiant, depuis qu’il chassait les IAI, le mot avait du courir chez ceux-ci, et peut être que certains pouvait être méfiant, fort heureusement, Ninse n’avait jamais laissé un seul témoin, et de par ce fait, aucuns portrait physique ou psychologique n’avait pus être fait de lui sauf celui d’un danger pour ces être venu d’ailleurs.

En chemin, il s’était rendu compte au détour d’un chemin, dans un miroir d’une vitrine de magasin, que ses cheveux redevenaient blancs à leur base. Mieux valait faire un tour pour faire l’inquisition de colorant dans une échoppe après la fin des cours. Revoir ses cheveux d’origine lui était pénible, lui rappelant quelques souvenirs de son frère. Passant son chemin, il fut rapidement arrivé à destination. Prenant place pour son premier cour, qui n’arriva jamais, son professeur ayant attrapé froid la veille. Pour lui cette excuse n’était pas valable, quelque chose ne tournait pas rond derrière. Cela arrivait maintenant de temps en temps depuis l’arriver des IAI. Certaines personnes disparaissaient pour réapparaître plus tard mort dans une ruelle, éventrer ou à moitié ronger. Certains ne réapparaissaient pas. Il fut sortit de ses interrogation par un camarade qui lui demandait, sérieux, si il avait fait les devoirs demander pour le cours suivant, comme s’il en avait quelque chose à faire.

Sa seul réponse ce discernait dans le regard qu’il lui jeta. Un froid s’installa quelques seconde entre les deux jeun homme, avant que l’autre ne parte poser ses questions à d’autre personne. Il avait été stupide de parler à Ninse, tout le monde savait qu’il ne s’intéressait pas aux autres et finalement avaient décidé de ne plus s’adresser à lui. Seuls quelques intrépides osaient encore essayer converser convenablement avec cette statue de pierre mobile, qui ne faisait son apparition que deux fois par semaine, accompagner de sa fidèle lame, accroché tant bien que mal à sa ceinture. Une fois une demi-heure passé, Ninse fut à bout, l’ambiance autour de lui, lui donnait la nausée, et la journée avait mal commencé pour lui avec cette absence. Finalement il partit, surement en direction du magasin le plus proche. Il allait s’occuper un peu en colorant de nouveau ses cheveux en noir.

Pour gagner du temps et peut être croisé des IAI perdu, il empruntât de petites ruelles. Déçut de n’avoir croisé personne, il tomba sur le magasin ou il se fournissait habituellement en teinture. Le choix y était bon, et les prix n’étaient pas trop hauts. Ici les IAI avait plus facilité à ce cacher, car la rue était pas mal peuplé. Avant d’entrer, seule une personne sortie. Un homme assez grand par rapport à lui, qui le bouscula au passage. Aux mots de l’individu, Ninse lui jeta un bref coup d’œil. Son sourire et cette attitude aimable… cela était trop suspect pour le jeune homme. Sans ce retourner et continuant sa route, il répondit :

" Il n’y as pas de mal, ça arrive à tout le monde. "

Une fois dans le magasin, il alla chercher sa teinture en suivant l’homme du regard aussi discrètement que possible. Puis une fois passer à la caisse et sortit, il ce mis à la poursuite de celui-ci. La filature n’avait plus rien de secret pour lui, et il voulait absolument savoir si les suspections qu’il faisait sur cet homme était justifiable ou non, au quel cas, il le chasserait comme ses congénères. La journée n’allait peut être pas être perdu après tout.

Le jeune homme qui devait encore être un étudiant s’il n’était pas une IAI me répondit d’un air désinvolte qu’il n’y avait pas de mal et que cela arrivait à tout le monde.

« Hai*. » répondis-je doucement avant de le voir entrer dans le magasin d’où je venais de sortir et de reprendre ma route.

J’avais l’intention de rentrer directement chez moi mais tandis que j’avançais quelque chose me retint d’aller à mon appartement dans l’immédiat. En effet, c’était un détail, presque rien et pourtant qui suffisait pour moi à rester sur mes gardes. Ce détail ? Une odeur. Tout simplement. L’odeur même du garçon que je venais de percuter quelques instants auparavant. J’essayais de me convaincre qu’il empruntait le même chemin que moi par un fait du hasard. C’était bien la seule chose que je pouvais essayer de me faire croire étant donné que j’avais un excellent odorat, je ne pouvais pas porter mon doute là dessus. Je bifurquais dans une rue déjà moins peuplée que la grande avenue. Je m’éloignais, marchant relativement vite avec mes longues jambes qui me permettaient de faire de grands pas. Je le sentais toujours derrière moi bien qu’il garde bien ses distances. Il semblait avoir l’habitude de ce genre d’exercices de filature.

Bon. Maintenant cela me semblait clair : j’étais suivit. La question qui se posa à mon esprit est “pourquoi ?“. Une seconde question s’insinua dans ma tête “par qui était-il envoyé ?“. Une réponse plausible ne tarda pas à m’éclairer :

*Sven…*

Je ne voyais pas qui d’autre aurait pu envoyer quelqu’un pour me filer. Mais pourquoi faire cela ? La puce que l’on m’avait intégré ne suffisait-elle pas ? Il fallait encore que je me fasse poursuivre ? Qu’il n’ait pas confiance en moi, je le conçois, moi-même je n’ai pas confiance en lui mais il y’a tout de même des limites ! Je décidais d’arrêter de fuir et de faire face à ce jeune espion. Je me tournais et avançais en sens inverse, je ne tardais pas à croiser le garçon. C’était bien le même que celui que j’avais percuter quelques instants auparavant. A présent que nous étions dans une ruelle tranquille où il y’avait fort peu de passants, nous pourrions régler quelques points. Le regard froid et le visage fermé, je le fixais droit dans les yeux et attaquais le premier :

« Pourquoi me suis-tu ? Tu travailles pour Sven, c’est ça ? »

On pouvait sentir la colère vibrer dans ma voix. Ce Sven allait me payer ça. Tôt ou tard et d’une façon ou d’une autre mais je ne laisserais pas passer ça… Car oui, j’étais persuadé que c’était encore l’un de ses mauvais plans que de me faire suivre.

*oui

S’était un peut stupide de partir comme ca à la poursuite de quelqu’un juste sur quelques petits détaille qui l’avaient choqué, alors que soit dit en passant celui-ci n’avait que s’excuser. De plus depuis qu’il avait commencé à le prendre en chasse, rien de suspect n’avait été fait de sa part. Il empruntait peut être un peut trop les ruelles, mais cela après tout, faisait gagner un temps considérable lorsque l’on connaissait son chemin. Après mure réflexion, Ninse s’était dit que le manque d’action dans la journée et l’absence de son professeur l’avait peut être incité à imaginé des choses. Seulement voila le hic, l’homme qui jusqu'à maintenant n’avait rien fait de suspect, accéléra le pas alors qu’il traversait la foule. Rien à redire maintenant, Le jeune homme continua sa filature. S’il l’avait remarqué sans se retourner, alors s’était belle et bien un IAI.

Quelques questions inutiles vinrent encore s’immiscer dans la tête du jeune homme, et s’il était tout simplement presser d’un coup, après s’être éventuellement redu compte de l’heure ? Impossible, pourtant il empruntait une ruelle maintenant… Le doute n’avait plus ca place maintenant, Ninse avait un choix à faire, continuer tant bien que mal l’objectif qu’il s’était fixer, ou rebrousser chemin, abandonnant une créature potentielle derrière lui. A ce résonnement la réponse fut vive et claire, rien ne devait l’empêcher d’abattre ses ennemis, ils disparaitraient tous un jour, même s’il devait sacrifier d’autre personne pour y arriver, s’était son but à ce moment là , depuis que Neez lui avait fait prendre un tournant inattendu dans sa petite, et misérable vie.

*La filature prend fin ici je pense.*

Entrant dans la petite ruelle qu’avait prise sa cible, Ninse apparut plus naturel que jamais, marchant comme tout le monde, comme si il rentrait chez lui. Lorsque l’IAI l’interpella, Ninse fit comme si de rien était, continuant sa route. Mais le nom de Sven qu’avait glissé l’individu dans la conversation l’avait percuté. Qu’avait-il à voir avec le patron de son père ? S’il était belle et bien son ennemi, Pourquoi aurait-il connaissance de Sven ? qui plus est, pourquoi pensait-il à ce moment précis que le jeune homme travaillait pour Sven ? Trop de questions en si peu de temps s’était amené à lui. Sa réflexion n’avait duré que quelques pas, le temps de s’approcher de son interlocuteur. Maintenant, il valait mieux jouer le jeu. Levant son regard sur le visage de Neuro, un sourire malicieux en coin, il lui dit :

" Peut être que oui… peut être que non. Oui, non, oui, non, hm… qu’en pense tu ? En tout cas tes sens sont plus aiguiser que prévu. "

Cela lui donnait une marge d’erreur, s’il venait à l’attaquer la distance entre lui et l’autre individu était convenable pour une riposte, que se soit de prêt ou de loin, loin qui ce définissait d’environ deux paires de pas. Les attention de chacun allait être dévoilé d’ici peu et la suite allait être d’un grand intérêt. A bas les masque tel avait été sa philosophie jusqu'à maintenant, tuant aussi vite que possible les IAI lorsqu’ils se présentaient à lui. Seulement la venue de Sven venait changer les donner, fort heureusement pour Neuro.

*vus ton allure je ne me suis pas tromper en tout cas* pensa t’il en regardant l’homme dans les yeux.

Le garçon aux yeux maquillés avait tenté de jouer les ignorants et de faire comme s’il était là tout à fait par hasard jusqu’à ce que je m’adresse à lui. La réplique et le ton qui l’employa eurent pour effet de m’agacer plus encore.
Peut-être oui, peut-être non hein ? Je savais me montrer patient lorsqu’il s’agissait de dossier à remplir ou de jouer le rôle du commun des mortels mais en réalité, je ne l’étais pas spécialement. Aussi m’impatientais-je et je saisis subitement le jeune homme par la gorge sans serrer trop fort pour autant.

« Je ne veux pas entendre de “peut-être oui, peut-être non“, je veux t’entendre me dire “oui“ ou “non“. Quant à mes sens, tu devais bien t’en douter puisque tu savais que tu filais une IAI, je présume. Alors maintenant, réponds moi clairement est-ce que c’est Sven qui t’envoie pour me surveiller oui ou non ? »

Je répétais ainsi ma question, accentuant bien sur l’une des deux réponses que je voulais entendre. Le oui ou le non. Je me contrefichais de ce qu’il pensait de mes capacités, je voulais juste savoir si c’était Sven qui l’envoyait et pour quelle raison. Craignait-il que je ne puisse mener à bien la mission qu’il m’avait confiée ? Pensait-il que j’allais m’attaquer à Aylin malgré son interdiction ? Après tout, il était bien possible qu’il envoie des hommes pour m’arrêter au cas où l’envie m’aurait prit de désobéir et d’attaquer Aylin. Mais je n’avais pas l’intention de désobéir et je voulais sincèrement accomplir ma mission à bien non pas pour lui mais pour me tirer d’affaire. D’abord, gagner sa confiance et le poignarder à la première occasion dès qu’il aurait le dos tourner.

Je n’aimais déjà pas Sven mais s’il s’avérait que c’était effectivement lui qui avait envoyé ce garçon pour m’espionner, ma haine à son égard ne ferait qu’accroître. Cependant, force est d’admettre que ce garçon n’avait pas froid aux yeux car il affrontait mon regard, bien qu’il soit en mauvaise posture, d’autant plus que j’étais énervé.

« Alors ? »

De mon autre main cependant, je tenais toujours mon petit sac en plastique qui contenait ma teinture pour les cheveux. Détail insignifiant certes mais qui s’avère être un fait… J’avais commencé à sentir sa présence après être sorti du magasin pour m’acheter cette teinture. Se pouvait-il qu’il me filait déjà avant sans que je ne m’en sois aperçut ?

Vais-je intervenir...? Les dés sont jetés!

Raizen World a effectué 1 lancé(s) d'un :

9

Non, pas cette fois.

Apparement, l’individu que Ninse avait en fasse de lui redoutait quelque chose dans Sven, La conversation qui tounait autour de lui en était la preuve, pourquoi ce serait-il danc mis si subitement en colère. La réction espionnage, Sven donnait un résultat des plus explosif vis-à-vis de ce personnage. Seulement Ninse était presque sur que celui-ci ne pouvait pas avoir rencontrer sven, celui-ci engageait dans militaire pour surveiller la porte, avait inclus tout un périmètre de surté autour de celle-ci. Ce qu’il pouvait ce passer dérrière, nul ne le savait, mais cela devait protéger la population, tout du moins c’est ce qu’éspérait Ninse. Neuro voulais une réponse claire.

*Bon, j’aimerais redevennir libre de mes mouvements.*

Pour cela il n’avait qu’as lui répondre, fort peu difficile, frappant légérement avec le manche de son sabre, il sourit. S’il aprennais que on père était mêler à une mauvaise histoire avec les IAI, sa conscience serait mis à bas et il entrerais dans un état de firie tel que s’il croisait celui-ci dans la rue, il n’hésiterais pas à le tuer. C’est tout du moins ce qu’il pensait à ce moment précis. Pourquoi ? Juste parce qu’il travaillait sur le jeu, et pour le compte de Sven en plus. Mais revennons en au sourit de ce très chér Ninse. Celui-ci, offert à neuro fut accompagner de quelque mots très attendu de celui-ci vus son impatience:

" D’accord ! oui, oui, OUI !!!... Je travail pour Sven, Maintenant si tu avait l’amabilité de me lâcher, je t’en serais, oh ! Grandement reconnaissant."

Qu’allait il donc ce passer maintenan, allait il tuer l’omme qu’il retennait ? un éclaire allait-il s’abattre sur les deux homme signe qu’un autre IAI les surveillait et avait paniquer à l’enttente du nom de Sven, lui aussi. Ou alors son interlocuteur allait il être des plus raisonnable et axcéder à ca demande ? les trois était possible aujourd’hui, mais dans l’état présent la première solution était celle que le jeune homme jugeait la meilleur. Cela lui rapellait la dur fois ou l’un d’autr eu avait réussit à l’attacher. Ce souvenir n’était pas le plus réjouissant, mais le plus similaire à la situation présnte. S’il le devait, il trouverais un moyen pour ce libérait et engagerais le combat contre Neuro, comme il l’avait fait à de nombreuse reprise par le passé. Dans le role de son personnage exantrique et irrémédiablement joueur, il reposa la même question que L’IAI plus tot :

" Alors ? " dit-il accompagner de son sourire éclatant et niet.

« Naruhodo…* » marmonnais-je lorsqu’il daigna enfin me répondre.

Au moins, je n’avais pas du attendre longtemps avant d’avoir une réponse claire et nette comme je le souhaitais.
Donc c’était bien Sven qui l’envoyait… Mais pourquoi engagé un gamin ? Peut-être parce que le profil d’un étudiant avait le mérite d’être plus discret ? Des étudiants on en voyait partout, on ne penserait pas qu’il y’en ait parmi eux qui puisse vous espionner. Etait-ce cela ? J’en étais là de mes réflexions lorsque la voix du jeune homme me parvint.

« Alors ? » s’enquit-il le sourire aux lèvres.

Il attendait que je le lâche, ce que je fis. La pression de mes doigts sur sa gorge se desserra et je finis par le lâcher. Je n’avais aucune raison de le tuer. J’avais obtenu la réponse que j’attendais. Maintenant, j’ignorais que faire. Poursuivre la mission qui m’avait été confiée sans broncher ou contacter Sven pour lui dire que j’avais repéré son espion. Et quel piètre espion d’ailleurs ! Il avait flanché plutôt rapidement ! Quoiqu’en matière d’espionnage, je ne valais peut-être pas beaucoup mieux. Enfin, cela restait à voir.

Reprendre mes occupations comme si de rien n’était ou pas ? Rentrer chez moi et teindre mes cheveux en oubliant cet incident avant de commencer le travail qu’il m’avait confier sans rien dire ? Je réfléchis un moment puis reportait mon attention sur le jeune homme.

« Tu as un téléphone portable ? » demandais-je.

Puis je tendis ma main libre et lui demandais de bien vouloir me le prêter pour un instant. Pas question que je laisse passer ça, j’allais accomplir ma mission comme on me l’avait demander, ça oui, mais pas avant d’avoir eu une petite discussion avec Sven. J’aurais bien utilisé mon portable mais il m’avait été confisqué comme la plupart de mes affaires lorsque je m’étais fait capturer par le maire et ses hommes pour être enfermé au coin des secrets.
J’espérais bien qu’il me prêterait son téléphone portable, normalement, à notre époque il est difficile de ne pas en avoir un…

« J’ai un appel urgent à passer. » ajoutais-je.

Ce qui n’était pas tout à fait faux. Quoique ce n’était peut-être pas si urgent, au fond, j’accordais sans doute un peu trop d’importance à cette affaire mais me connaissant, je n’aurais pas la conscience tranquille tant que je ne l’aurais pas fait.

* Je vois, je comprends

Je comprends ? qu’avait-il compris au juste ? Aussitôt celui-ci devint songeur, jouer la carte de l’avoué n’avais peut être pas été aussi bien qu’il ne l’avait imaginé. Peut être que cela remettait en cause sa viabilité, mais en même temps, cella plongeait aussi l’individu en face de lui dans la confusion. Pour sauver sa peau n’importe qui est prêt à faire n’importe quoi, surtout mentir, mais le ton assuré et réaliste qu’avait pris Ninse en disant qu’il travaillait pour le maire ne pouvait que faire avancer l’affaire dans ce sens.

D’un coup, l’homme sembla avoir assez réfléchit, surement réveiller par le « alors ? » qu’avais prononcé Ninse, qu’il relâcha petit à petit. Celui-ci semblait bien embarrasser, que pouvait –il bien penser à ce moment là ? Ninse s’en contre-fichait totalement, pur lui les IAI était des créatures sans âme, qui ne faisaient qu’imité l’attitude des humain pour mieux ce fondre dans leur rang. Pour les ces être venu du Pont des pleurs n’avaient pas de sentiment et ne pouvaient pas en avoir, car les jeux qui devienne réalité, reflétaient pour lui, la même image que les robots de science fiction, des machine créer par l’homme. Des machines capables d’apprendre tout sauf les sentiments humain, ne pouvant seulement pas les comprendre.

D’un coup Neuro demanda son portable à Ninse, cela devait avoir un rapport avec Sven, s’il il avait dans l’idée de l’appeler cela aurait voulu dire qu’il était allié des IAI, les contrôlant peut être… Mais pourquoi notre cher maire ferait il une chose pareille ? Non cela n’avait surement rien à voir… peut être voulait il juste appeler un ami alors. Un ami… pouvaient-ils seulement s’en faire ? Savaient-ils ce que s’était ? Fort heureusement pour Ninse, il avait arrêté de ce promener avec un portable depuis qu’il s’était fait repérer par un IAI par la faute de cet appareil. Les ondes émisse par les portables avaient été sentit par la créature ce jour la. Depuis le jeune homme tentait le plus souvent de le laisser chez lui, ce qu’il avait fait aujourd’hui, ou alors le laissait dans son casier au lycée.

Neuro finit par tendre la main, une main sur laquelle Ninse voyait le sang d’humain, surement mort par la faute de celui-ci. Après tout s’était la vision qu’il avait de tout ses « amis », des meurtriers sanguinaire. Il avait dus mal à avoir un contacte normal avec eux dés lors qu’il les avait démasqué. Pourtant du sang, il devait en avoir lui aussi sur les mains. Le sang d’IAI innocent qu’il aurait tué dans son idéologie de vengeance. Il lui répondit, d’un ton désolé, sans toucher sa mains et faisant presque un pas en arrière:

" Désoler, les portable son dangereux dans le métier de l’infiltration et de l’espionnage. Surtout vis-à-vis de certains de tes congénères. "

Son coup de fil avait beau être urgent, Ninse ne pouvait lui procuré ce qu’il n’avait pas en sa possession. Qu’allait-il donc ce passer maintenant ? Comment réagirait-il face à ce jeune homme apparemment presque comme les autres, qui disaient ne pas avoir de portable sur lui ? Peut être rien, car il ne connaissait surement pas encore très bien ce monde… comme l’inverse était tout aussi possible.

Je fronçais les sourcils à l’entente de la réponse du garçon. Voilà qui me désappointait… Je n’avais plus qu’à poursuivre ma route et trouver un moyen de contacter le maire. Oui mais que faire de l’espion ? Le laisser en liberté ? Mais s’il m’avait menti ? Après tout, cette possibilité n’était pas à exclure… Si seulement je pouvais sonder sa mémoire ! Malheureusement, je ne possédais pas ce genre de pouvoir bien qu’il m’aurait été bien pratique, surtout dans ce cas ci.

« Souka…* » murmurais-je tout en réfléchissant à ce que je pouvais faire.

Finalement, je tendis le bras et saisis le garçon par le poignet.

« Tu vas m’accompagner. »

Puisqu’il tenait tant à me suivre, il allait être servi. J’avais l’intention de me rendre dans une cabine téléphonique afin de joindre Sven, c’était plus sûr que de me rendre directement au coin des secrets et puis cela me permettrait de gagner du temps. D’autant plus que je ne voulais pas revoir cet endroit de si tôt ! Je venais à peine d’en sortir, ce n’était pas pour y retourner.

Sans lâcher le garçon que j’entraînais avec moi, j’avançais dans un dédale de ruelles jusqu’à ce que je trouve enfin une cabine téléphonique. Après avoir glisser les pièces de monnaies dans l’interstice, je composais le numéro du maire que j’avais appris par cœur, maintenant le combiner entre mon oreille et mon épaule afin de ne pas lâcher l’humain, le temps que je mettais les pièces et composais le numéro.
La sonnerie retentit plusieurs fois avant que j’aie enfin le maire en ligne :

- Je tenais à vous signaler que j’ai repéré un espion qui semble être sous vos ordres et que je n’apprécie pas ce genre de stratagème...
- Un espion? - Sven avait une voix qui laissait transparaître de la surprise. Mais je n'ai pas envoyé d'espion, à quoi cela me servirait tu es déjà tout tracé avec ta puce... Si tu es suivi par une personne extérieure fait en sorte que ce ne soit plus le cas. Tu es sensé passer incognito.
- ... Souka... Je l'élimine?
- Non... Ca serait gênant, esquive le et s'il te colle trop éloigne le avec des sorts
- Hai...*

Je raccrochais le combiné et lâchais l’espion que je tenais toujours par le poignet. Je lui lançais un regard méprisant avant de tourner les talons. L’un des deux m’avait menti soit lui soit Sven, n’ayant toujours pas confiance au maire, je ne me permettais pas de croire aveuglément à ce qu’il venait de m’affirmer. Après tout il pouvait très bien nier et je n’oubliais pas qu’il était un bon comédien...
Quoiqu’il en soit, j’avais néanmoins décidé d’obéir et de ne pas me laisser épier d’avantage par ce simple mortel. S’il persistait à me suivre, alors j’userais de mes pouvoirs pour l’éloigner.

* Je vois, je comprend
* Oui

Le jeune homme avait totalement déstabilisé Neuro sur ce coup. Celui-ci était plus que perplexe vis-à-vis de Ninse. Si cela continuait ainsi il allait ce faire remarquer. Pourquoi les IAI étaient ils toujours comme ca, méfiant et trop sur leurs gardes ? Il arrivait même quelques fois ou deux IAI ce méfiait chacun l’un de l’autre, surtout ceux à l’apparence humaine. Le plus étrange restait le fait que bien qu’ils aient peur, ils n’aillent pas voir leur ambassade… très peu d’entre eux le faisaient.

" Alors ? Que ce passe-t-il maintenant ? " Demanda le jeune homme, curieux.

Tu vas m’accompagner avait répondu Neuro… Accompagner d’accord mais ou ? Celui-ci lui faisait donc confiance maintenant. Si s’était le cas, alors il saurait vite quelle place possédait Sven dans sa vie. Confiance peut être pas après tout, Neuro ayant pris le bras de Ninse par le poignet, celui-ci commença à remettre en doute la notion de confiance qu’il avait presque réussit à entre-apercevoir.

L’étreinte de sa main était ferme et violente, et Ninse maintenant pensait être grillé. La seule chose qui l’empêchait de couper la main de l’IAI avant d’engager le combat, était le fait que rien n’était joué pour un coup de téléphone manquer. L'IAI était seulement frustrer voila tout, et maintenant il décidait de revenir a sa planque accompagner du jeune homme… enfin s’était ce qu’espérerait l’individu qui ce faisait trimballe dans les rue comme un vulgaire sachet plastique, accrocher à l’infâme créature.

Plus loin ce dessinait maintenant une forme presque monotone, que toute le monde voyait régulièrement chaque jour même sans l’utiliser, une cabine téléphonique. Là il ne restait plu qu’a prier pour que l’IAI n’ait plus de monnaie, sans quoi la ruse était foutue… manque de pot. Neuro une fois arriver sortit de quoi appeler et composa le numéro. Numéro qu’il n’eu aucun mal à retranscrire sur clavier, et ce, de mémoire. Dés lors Il devint encore plus suspect aux yeux de Ninse. Il l’avait surement déjà composé plusieurs fois ou l’avais appris par cœur, mais dans quel but ? Sven ne s’affichait pas comme un fervent protecteur d’IAI. Sinon pourquoi recevait il une récompense à chaque fois qu’il en capturait un mort ou vif, avec quelques fois des infos bonus, qu’il échangeait généralement très facilement contre une petite primes ?

Sven ne sembla pas répondre de suite se qui, pendant un moment, rassura le jeune homme. Seulement le maire finit pas décrocher et la conversation s’engagea, tournant vite en court. La question fut poser, et la réponse donner. La conversation téléphonique n’échappait en rien aux oreilles de Ninse, tout du moins les paroles de Neuro, qui soit dit en passant, donnèrent à Ninse quelques réponses. La première phrase de Neuro, laissait paraitre un profond agacement, comme celui d’un enfant riche et capricieux suivit de très près par des gardes du corps, envoyé par son père. S’était la le même ton qu’avait employé Neuro. Sa deuxième question elle fut plus expéditive, comme celle que pouvait poser un homme de la mafia à son patron. Le dernier mot de Neuro raisonna dans la tête de Ninse. Neuro avait il reçût l’ordre de tuer ce jeune humain qui ce trouvait juste à ses coter ?

Non, rien de tel n’avait été prononcé. Neuro eu juste un regarde méprisant vis-à-vis de ce gamin, avant de partir après l’avoir lâcher. Sur ce, Ninse avait vraiment échappé belle. La main sur le manche de son sabre, le jeune homme semblait réfléchir. Il avait maintenant toutes les réponses qu’il attendait, mais que faire ? Suivre Neuro ou ne pas le suivre. Ce dilemme n’avait pourtant pas lieu d’être. Lui qui chassait les IAI depuis leur venue dans le monde réel, s’il ne le pourchassait pas maintenant, les choses ce compliqueraient par la suite. Non la réponse était claire maintenant, il fallait le suivre.

Il ce redressa d’un coup et se mis à courir pour rattraper son retard, la discrétion n’avait plus lieu d’être, maintenant que Neuro savait qu’il était là, il ne pouvait plus passer à coter. Il fallait maintenant éliminer au plus vite l’IAI, ou son visage serait surement connu des autres IAI.

*Je ne vais pas perdre une proie si facilement… kso !!!*

J’espérais être tranquille mais cette tête de mule se mit à me suivre… Oh il n’avait pas recommencé tout de suite après et je m’étais vite cru tranquille mais ce ne fut pas le cas, le bruit de ses pas pressé parvint à mes oreilles. Je me tournais et le vis la main posée sur le manche de ce qui semblait être un katana.

Je soupirais. Je n’avais franchement pas envie de me battre. J’espérais pouvoir partir tranquillement et poursuivre ma route sans souci. Cela aurait été bien pour moi comme pour lui mais non, il fallait qu’il se lance à ma poursuite !

*Baka…*

Avant d’user de mes pouvoirs – ce qui était quand même assez éprouvant pour moi, mine de rien - je décidais de tenter de discuter. Je passais ma main dans mes cheveux d’un air agacé et soupirais à nouveau.

« Ecoute, je n’ai pas envie de perdre d’avantage de mon temps avec toi et j’ai encore moins envie de me battre alors je vais te le demander gentiment : cesse de me suivre. »

J’avais accentué sur ces derniers mots en les prononçant froidement.
Oui, je n’aimais pas me battre. C’est fatiguant et je n’aime pas me fatiguer pour ça. Je préfère de loin remplir des dossiers calmement. Si seulement je pouvais retourner à ce temps là où j’étais employé et où je me mêlais aux humains sans que l’on m’ennuie. Si seulement je n’avais pas laissé cette Aylin et son alliée s’enfuir… Je n’en serais pas là aujourd’hui ! Mais il était inutile de me lamenter sur mon sort car cela ne changerait rien à ma situation actuelle, ce n’est pas avec des “si“ que je changerais quoi que ce soit d’ailleurs.

Seulement j’avais la désagréable et nette impression que discuter ne servirait à rien. Après tout, il ne m’aurait pas suivit jusqu’ici s’il avait voulu discuter. D’autant plus qu’il dégageait une certaine animosité à mon égard. De toute façon, s’il tente quoique ce soit contre moi, je pourrais toujours me contenter de fuir. Si je grimpe au sommet d’un immeuble en veillant toutefois à ne pas me faire remarquer, il risque d’avoir du mal à me suivre…

(Petit post cette fois)

Neuro avait remarqué que Ninse le suivait. Apparemment cela le dérangeait. Il s’était stopper a quelques mètres de Ninse, qui freina sa course brutalement, surpris par cette réaction. Il aurait très bien pus attaquer mais ne l’avait pas fait. Que ce passait il dans ca tête ? Le sous-estimait-il autant ? Un humain n’avait il pas les capacités de combattre un IAI pour lui ? Si s’était effectivement ca, alors ça allait très fortement énerver le jeune chasseur.

* aller fait un mouvement sinon je te saute a la gorge sans que tu ne comprennes se qu’il t’arrive.*

Le jeune homme gardait la main gauche au fourreau et la main droite sur le manche de son katana, prêt à tout. S’il ne se dépêchait pas à recommencer sa fuite vers sa planque ou n se mettait pas à attaquer, alors Ninse lancerais l’assaut. Neuro lui demanda alors d’arrêter de le suivre. Ne pas combattre était la motivation qui le retenait. S’était bien la première fois qu’il voyait un IAI ne pas attaquer au moindre danger humain. Ninse lui dit alors :

" Dit moi qui est Sven pour toi ? Que représente-t-il ? Et même question pour toi. Je veux savoir ce que toi tu représente pour lui. Enfin, dit moi ce qui ce trame derrière la zone sécuriser, ce coin des secret. On avisera après, je n’ai pas non plus l’intention de me battre contre toi, Maintenant Sven me turlupine et me dérange, aide moi. "

Ses derniers mots, il les dit sincèrement, il avait besoin de l’aide de cette IAI pour maintenant démasquer Sven. Cet homme qu’il avait toujours crus cupide d’avoir créer un jeu si dangereux, celui-ci aurait-il fait exprès ? Avait-il planifié l’ouverture du pont des pleurs et la venue des IAI ? Qu’avait il à voir avec eus ?

(Pas de souci ^^)

Ah voilà qu’il tentait de discuter. Je me serais bien passer de son interrogatoire, j’aurais préféré qu’il abandonne simplement mais il ne fallait pas trop rêver… Pourquoi fallait-il que rien ne se passe comme je l’espérais ? Il me demandait qui était Sven pour moi et ce que j’étais pour lui. Il voulait savoir ce qui se tramait au coin des secrets et espérait que je l’aide. Malheureusement pour lui, je n’avais pas l’intention de lui révéler quoi que ce soit.

Et si c’était un test de Sven pour voir si je révélais des informations ? Comment aurais-je pu en être certain après tout ? Peut-être que je devenais tout simplement parano. Ou peut-être pas. Toujours est-il que méfiance est mère de sûreté. Je ne dévoilerai donc rien à ce garçon qui était un peu trop curieux selon moi.

« Je n’ai rien à te dire. Maintenant laisse moi tranquille. » répondis-je sèchement.

Je n’avais pas envie qu’il me pose d’autres questions. J’aurais pourtant bien aimé dénoncer Sven, ce maire en qui le peuple de Tokyo semblait faire confiance mais rien ne m’assurait que ce garçon n’était pas sous sa botte. Après tout, Sven aurait très bien pu me mentir tout comme l’homme qui me faisait face. A vrai dire, je ne savais plus trop où j’en étais… J’avais envie de rentrer chez moi et d’être au calme avant de commencer la mission m’avait été confiée à partir demain.

Le garçon avait l’air têtu et ne semblait pas avoir l’intention de me lâcher même si je lui demandais gentiment. Aussi décidais-je de l’intimider un peu en levant ma main libre d’où je fis apparaître quelques éclairs électriques. Je plongeais mes yeux en lui conseillant de cesser de me suivre s’il ne voulait pas que je passe à l’offensive.

En réalité, je n’avais pas l’intention d’attaquer. Peut-être juste de lui envoyer une décharge qui l’immobiliserait un moment sans le tuer pour autant. Au pire, elle l’assommerait quelques temps tout au plus. Quoiqu’il en soit, cela me laisserait suffisamment de temps pour m’enfuir sans pour autant avoir à courir.

Neuro, méprisable petite créature, ne voulait pas partager se connaissance sur le coin des secrets et sur Sven avec lui. Pourquoi ne pas lui dire, il était claire et net que Sven était derrière lui, mais la haine qu’il semblait éprouver a son égard n’était pas des plus mince non plus. Ninse avait crus qu’en implorant son aide l’IAI lui donnerais quelques infos supplémentaire, mais rien à faire son plan ce voyait tomber à l’eau. Maudit soit ce Neuro. Maintenant il en avait assez et voulais se débarrasser une bonne fois pour toute de Ninse, il maitrisait la foudre. S’était a prévoir, la major partie des IAI qu’il avait combattu maitriser au moins un élément, il avait prévus le coups depuis longtemps.

" Ne rien me dire, tu le protège on dirait. Je ne suis pas bêtes tu sais, maintenant je sais que tu travail pour lui, vus comment tu lui parlais. Je ne comprends cependant pas pourquoi lui voudrais vous engager, ce n’est pas ce qu’il semble dire au citoyen. Donc je suis perdu, je ne sais même pas comment tu t’appelle. Mais bon, maintenant que la conversation est close, je n’ai plus qu’une question. "

Ninse s’attendait maintenant à ce recevoir un coup de jus, il mit alors sa protection en place en posant sa dernière question à Neuro.

" Cette question me tiens à cœur, répond y sincèrement. A tu déjà tuer des être humain de ce monde ? "

La réponse était évidente pour Ninse, vus comment l’IAI s’emballait avec la foudre, qu’il soit passé a coter de quelques petits meurtres dans ce monde, en faisant tout pour ne pas attirer l’intention… le Jeune homme en doutait fort. Pour lui, ils étaient tous comme Neez. Il allait donc en tuer encore un et toucher un bon petit pécule. Seulement maintenant il essaierait d’entre dans le coin des secret pour approcher Sven de plus prés et avoir si possible des aveux de la bouche de celui-ci.

Protéger Sven ? Peut-être… Mais avant je me protégeais moi surtout. Je n’avais pas envie d’être à nouveau enfermé dans cette cellule capitonnée du coin des secrets. Alors j’allais éviter d’en dire d’avantage et fixais toujours d’un air impassible le garçon qui ignorait comment je m’appelais. Comme s’il avait besoin de le savoir. Il me posa toutefois une dernière question. Avais-je déjà tué des humains dans ce monde ? J’esquissais un sourire carnassier, répondant à sa question en toute honnêteté comme il l’attendait :

« Hai*. Les humains constituent mon alimentation principale. »

J’aimais le goût de la chaire humaine. Mais je prenais également un malin plaisir à les tuer. Souvent à petit feu. Les torturer, les entendre crier et me supplier en pleurant… C’était une sensation unique et agréable. Pour moi tout du moins. Il n’y avait rien de bien à tuer quelqu’un d’un coup, le faire souffrir était bien mieux.

Mais depuis que je m’étais fait capturer par ce Sven, je ne pouvais plus faire tout cela… Je n’avais même plus le droit de choisir mes proies. Ce qui m’affligeait quelque peu. Evidemment, un humain ne pouvait pas comprendre cela. Les humains et leurs principes bidon sur le bien et le mal. Que des foutaises et des belles paroles inutiles !

« Et alors ? » ajoutais-je à l’adresse du garçon.

De toute façon, qu’est-ce que ça pouvait bien lui faire ? Il pouvait déjà s’estimer heureux que je n’ai pas reçu l’ordre de l’éliminer, sinon je l’aurais torturer lentement et me serait certainement accorder un petit festin. Mais je n’en avais malheureusement pas le droit. Dommage…

Mais bon assez perdu de tems ! J’envoyais une décharge électrique au garçon et bondit en arrière, en commençant à m’éloigner d’abord lentement à reculons avant de finalement me tourner et filer à toute jambes. Logiquement, il ne devait pas être en état de me suivre. De toute manière, avec mes grandes enjambées, il ne pouvait pas me rattraper de si tôt, c’était impossible.

A présent, direction mon appartement d’où je ne sortirais pas avant demain. J’avais vraiment besoin de repos…

*oui

(Sujet terminé pour moi, à bientôt pour un prochain rp! ^^)

» A la piscine (PV: Sven ^o^)[clos]
» Un acceuil chaleureux[clos]