Raizen World
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 Warui Nataku

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Warui Nataku
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Warui Nataku


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MessageSujet: Warui Nataku   Warui Nataku ClockLun 29 Juin - 4:26

Spoiler:

Nom : Warui
Prénom :Nataku

Age : 58 ans
Situation: Très riche!


Rapide Biographie:

Shojo s'enfonça peu à peu dans son canapé et pressa le bouton ON de la télécommande.
Xho! Ralla-t-il, après une dure journée de trvail, la dernière chose dont il voulait entendre parler c'était bien de politique. Et pourtant...


"AUJOURD'HUI/AUJOURD'HUI/AUJOURD'HUI TV Tôkyô revient sur... l'incroyable destin de... Warui Nataku!"

Après ce générique, la journaliste Mishima Sana prit la parole. Elle se tenait devant la mairie de Tôkyô: la Tôkyô to-Chosha.

"Entré en politique par la force de son génie, Warui Nataku a réussi, il y a trois ans, l'incroyable pari de battre, aux élections de 2005, Mme Nakayama Hiroko, maire de l'administration de Shinjuku(*1).
Son arrivé à Tôkyô ne datait alors, que de deux ans.

Fort de cette impossible victoire, Warui s'engage un peu plus dans sa lutte, au près du Tochô(*2), pour la création d'un salaire minimum tokyoïte et pour, à plus forte raison, une augmentation de l'autonomie du kugikai(*3) de Shinjuku.

Cette dernière preuve de son engagement social-démocrate lui a valu d'être élu président du parti social-démocrate japonais: le Shakai Minshutô, il y a à peine quelques jours.

Et c'est ce soir que Warui doit d'ailleurs faire son discours d'investigation à ce poste, au Shinjyuku Gyoen park.
Des milliers de tokyoïtes le suivront en direct à la télévision.

Alors, quels mots choisira-t-il d'adresser à Tôkyô? Au monde? Et surtout à l'actuel gouverneur: Sven Lovick?
Mishima Sana y sera, en tant que reporter de TV Tôkyô... Mais pour l'heure, à vous les studios."



Physique:

Nataku éteignit la télévision et il se dirige vers sa salle de bain, un sourire en coin.

"Warui-San, vous ne pesez plus que 69 kilogrammes pour 1 mètre 75, dit une voix mécanique. Vos joggings dominicaux ont payé.
Félicitations. Vous avez perdu 200 grammes depuis votre dernière pesée."


Nataku descendit de la balance. Des balances qui parlent, on aura tout vu.
Lorsqu'il habitait encore à la campagne, il n'avait même pas de télévision et maintenant, sa balance lui faisait la conversation.
Il vivait dans le luxe.
Ses deux éviers étaient en marbre.

Lentement, il ouvrit l'eau qui vint s'infiltrer entre ses petits doigts ronds. Elle était froide, pénétrante. Elle semblait peu à peu s'insinuer jusqu'aux veines du vieil homme pour lui redonner le souffle dont il manquait.
Il en fit gicler sur son visage, se redressa et il fixa son reflet dans la glace vide.

Il avait tout les traits d'un grand père bienveillant. La forme de sa bouche, droite et fine, semblait toujours se confondre en un sourire franchement bon.
On retrouvait chez lui toutes les traces du garçon qu'il avait put être à 20 ans. Ses cheveux, souples et soyeux, sa peau, si douce en apparence et le ton mat de son teint étaient les dernières traces d'une beauté sur laquelle le temps avait peu à peu repris ses droits.
L'espace d'un instant, Warui se trouva joli garçon, presque attirant. Mais, comme tout, cette sensation passa.

Il alla chercher son costume blanc. Le blanc était une couleur qui lui allait vraiment bien.
Un dernier coup d'œil à sa rolex lui indiqua 9 heures et demi. Dans moins de trente minutes il ferait son discours.
Il devrait prendre un ton grave et sérieux.

Il passa la main dans ses cheveux, qu'il rabattit sur son crâne, afin de mieux observer ces tâches brunes qui fleurissaient, sur son front. Les premières traces de ses longues années passées sur terre.
Ses doigts se baladèrent au grès de ses rides.
Elle lui prêtaient une apparence de sage, d'ancien. Elles témoignaient de son expérience et appuyaient sa crédibilité, en dépit de son nez bouffi de clown.

Ses yeux... Nataku scinda ses yeux. Il s'y chercha. Il s'y perdit...
Perturbé, il attrapa ses lunettes: ces fameux verres tintés qui ne le quittaient plus.

Une à une, il descendit les marches de son perron. Devant ce petit bout d'homme ambitieux, se déroulait le monde.



Warui Nataku Warui_10


Spoiler:


Dernière édition par Warui Nataku le Lun 29 Juin - 4:59, édité 1 fois
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MessageSujet: Warui Nataku   Warui Nataku ClockLun 29 Juin - 4:43

Spoiler:

Histoire et Introduction:

Une pluie de lumière s'étendit tout autour du parc de Shinjyuku Gyoen.
Partout des applaudissements s'élevèrent. Une jeune femme en tailler noir s'avança jusqu'au micro et elle prit la parole.


"Konban Wa(*1)! Konban Wa!... Bonsoir à tous."

Elle continua avec ce genre de mondanités jusqu'à ce que le brouhaha général ne retombe:

"Je suis Yasashii Sakura."

On l'applaudit.

"Merci!... Merci à vous. Merci à tous d'être venu si nombreux à notre douzième rassemblement du Shakai Minshutô et merci encore d'être restés si fidèles au Parti Social-Démocrate Japonais."

De nouveau, une frénésie d'applaudissements ébranla la cohue. Sakura agita les mains avec gêne.

"Et... bien... étant une simple conseillère, je ne suis pas habituée à tant de congratulations. Cependant, je reste réaliste et je sais bien qu'elles ne me sont probablement pas adressées.
Alors... sans plus tarder, je vais céder la place à mon directeur et à un très bon ami à moi. Mesdames et messieurs je vous demanderais de faire une ovation au tout nouveau dirigeant du Shakai Minshutô: le maire de Shinjyuku et probable prochain gouverneur de Tôkyô: Monsieur Warui Nataku!"


La réaction du public fut à la hauteur de la demande de Sakura, ou plus impressionnante encore. Mais Nataku resta humble: il se contenta d'un sourire; et leva la main, pour saluer la foule.

"Domô arigatô... Domô arigatô Gosaimasu(*2)!... Vous savez, moi non plus je n'ai pas vraiment l'habitude des applaudissements. Après tout, il n'y a que quelques années, je vivais encore dans cette petite ferme familiale, du côté de Tôhoku(*3).
Et puis, à la mort de ma femme, j'ai quitter ma maison, mes racines et je suis venu m'installer à Adachiku(*4), dans le nord de la ville.
Je n'avais alors que 15 000 Yens(*5) en poche et un livre nommé "Où gagner 1 000 000 de Yen à Tôkyô", écrit par un certain Yamaguchi-gumi Akira.
Ce qui explique sûrement les accusations portée envers moi, quant au financement de ma derrière campagne.(*6)"


L'assistance rit de bon cœur.
L'allusion était fine, bien placée. Elle avait su surprendre sans pour autant choquer. Warui tenait son public. C'est qu'il s'y prenait bien. Tout le monde savait pertinemment que sa réélection au poste de maire avait été intégralement financée par les yakuzas, mais cela n'intéressait plus personne ou cela les amusaient, dans le meilleur des cas.
Après tout, Shinjyuku avait bien changé depuis les élections. Les Bôryokudans(*7) n'étaient plus le sujet brûlant. Ils avaient laissé la place aux IAI.
Depuis, Warui était porteur d'un message. Un message fort. Puissant. Il était porteur d'espoir pour des millions de tokyoïtes qui ne se reconnaissaient plus dans une administration trop distante. Lui, au moins, était proche des citoyens et son élection au poste de gouverneur garantirait enfin la lumière sur le sujet "Raizen World".


"Non, continua-t-il, plus sérieusement... Vous voyez que je ne suis parti de rien et pourtant, me voici aujourd'hui maire d'une des plus belles administrations de la ville et chef de notre beau parti.
Jamais je n'aurais cru pouvoir arriver aussi haut.
Jamais, à l'époque où je vivais encore à Adachiku je n'aurais osé croire pouvoir un jour accéder à cet honneur suprême. Mais les choses ont bien changé depuis cet époque, ou même, depuis le début de mon passionnant parcours en politique."


Le silence s'empara peu à peu du parc. Un à un, tous les tokyoïtes se dévisagèrent avec gravité, comme s'ils avaient cherché à démasquer des IAI au sein même de l'assemblée. L'ouverture du pont des pleurs et les bulletins d'alerte à la télévision avait plongé une certaine partie de la ville dans une profonde paranoïa.
Les manifestations de la consciences de Raizen World avaient ajouté à la psychose.
Il était d'usage de ne plus faire confiance à personne. Ou du moins pas au commun des mortels, mais plutôt à certains des dirigent de la ville: ceux qui savaient prendre les devants, ceux qui osaient, ceux qui avaient promis de se dresser contre le pouvoir en place, si l'opinion venait à l'exiger.
Warui était de ces hommes là.
Les gens l'écoutèrent lorsqu'il reprit:


"Voilà maintenant plusieurs années que Tôkyô est entré dans l'air Rayzen World.
Voilà maintenant plusieurs années que des IAI peuplent nos rues et se fondent au sein de notre monde. Leur voix reste muette. Leur existence, jamais, n'a été aussi réelle. Et pourtant nous ne connaissons toujours rien leurs différentes motivations.
Il semblerez que nous autres, créateurs, nous en savons encore moins, sur notre propre démence, qu'elle n'en a appris sur nous.
La situation, de plus en plus, apparaît comme dangereuse, voire critique, mais pour notre premier contact avec les exilés de Raizen World, qu'avons-nous fait?...
Nous nous sommes tournés aveuglément vers un homme. Son nom aujourd'hui retentit dans la presse."


Un nom connu de tous.

"Sven Lovick.
Dans notre appréhension, nous avons placé tous nos espoirs en la personne du gouverneur de Tôkyô. Et qu'à-t-il fait?
Il a créé une ambassade encore déserte, un complexe énorme, financé par la ville, servant officiellement à des recherches lambdas sur le jeu.
En somme, il est resté passif envers les IAI. Il a laissé le problème se propager et nous dépasser.
Les forces de l'ordre sont à sa bonne, les politiques lui sont fidèle, l'État même le soutient.
Mais la vérité c'est que le problème Raizen World est, désormais, totalement hors de contrôle.
Le pont des pleurs s'est de nouveau ouvert et, à présent, c'est le jeu qui se joue de nous.
Ce que notre « maire » a qualifié de « conscience maléfique de Raizen World », n'est en fait, selon plusieurs experts, que la somme des actions d'un gigantesque processeur, créé à partir de serveurs isolés du jeu.
Qui a créer ce processeur?
Tout simplement celui qui a mené, en secret, tant de recherches sur le jeu, celui qui se pose comme le maître du complexe tokyoïtes de recherche sur Raizen World.
Sven Lovick. "

« Oh! »

Une clameur s'était élevée. Le choc des spectateurs été palpable.
Une journaliste s'approcha de l'estrade:


"Monsieur Warui: Sana Mishima pour TV Tôkyô. Avez-vous tout simplement conscience que ces accusations n'ont aucun fondement? Monsieur Warui, avec tout le respect...

-Je comprend vos doutes, coupa Nataku, mais les faits sont là.
Je demeure aujourd'hui convaincu que tous les problèmes liés à la proliférations à Tôkyô des IAI, ainsi qu'à la réouverture du pont des pleurs sont la responsabilité d'un dirigeant individualiste, distant et qui, en dépit total de l'opinion et de ses craintes, a tenté, trop de fois déjà, de décortiquer, voir d'utiliser le potentiel d'un accident aussi grave que celui de Raizen World, pour ne servir que son intérêt personnel, encore inconnu de tous."


Pour finir son discours, il se tourna vers la caméra qui été placé derrière la foule et il la fixa avec conviction:

"La question qui s'impose c'est: « combien de temps encore le tolérerons-nous? »
Il est plus que temps que Lovick trouve un adversaire à sa mesure..."





Caractère:

Extrait du Tôkyô Shimbun du 29/06/09:

WARUI NATAKU: IL ACCUSE!
AIR PROVOCATEUR, ASSURANCE A TOUTE EPREUVE: MAIS QUE NOUS CACHENT SES LUNETTES NOIRES?

Un Article de BôrupenYuzuria.


« Il est plus que temps que Lovick trouve un adversaire à sa mesure. » Voilà les derniers mots du discours d'hier soir de Warui Nataku-San, en direct du Shinjyuku Gyoen park et retransmis partout à Tôkyô.
Un air provocateur, une assurance à toute épreuve et un franc parler bien loin de la langue de bois habituelle des membres de la Diet(*Cool, le maire, âgé de 58, de l'administration de Shinjyuku apporte bel et bien un air de jeune à la vie politique tokyoïtes. Pourtant croyez-le ou non, Warui n'a pas toujours arborer cette présence de fonceur.

Au moment où il arrive à Tôkyô, Warui se montre humble. Cela se comprend. Après tout Warui c'est un homme de la campagne. Il déclarera plus tard: « J'avais peur à cette époque mais je ne voulais pas l'admettre. Certes, je suis un homme de la campagne, élevé à la dur, bien que par des femmes, mais je dois vous avouer qu'après avoir essuyé la mort de ma femme et le déchirement lié à ma décision d'abandonner la ferme, j'étais détruit. Ma femme me répétait sans cesse que j'étais un rock pour elle, un soutien sans faille, mais son esprit perdu et mon âme brisée, je m'effondrais peu à peu. Plus rien ne pouvait me relever. Sauf peut être la hargne, la honte de voir comment Tôkyô laissait ses ouvriers se faire broyer par le travaille et la volonté de combattre cet état de fait.
Petit, jeune, vieux, sénile, j'ai toujours été déterminé et prêt à combattre les injustices. Toujours, bien entendu, dans le respect des règles. »

« Le respect des règles ». Il y a quelques années encore Warui semblait donc mettre en avant son sens de la morale et son respect de l'ordre.
Et ses deux traits de caractères se manifeste bien dans sa campagne de 2005. Lors des élections municipales de Shinjyuku, c'est avec tout le respect et le fairplay possibles et souhaitables que monsieur Warui rafle le siège de Nakayama Hiroko, l'ancienne maire.
Et si son naturel rustre a pu en effet entrainé quelques controverses, on les pardonne volontiers au personnage goguenard et sympathique.

Mais la vrai rupture dans le comportement de Warui Nataku a lieu il y a, on peut dire, à peu près un an aujourd'hui.
Le 4 Septembre 2008, Who Akina, sa secrétaire, disparaît subitementet sans laisser la moindre trace.
Certains accuseront les yakusas, avec qui Warui aurait eu des liens au moment de sa campagne. D'autres iront plus loin et n'hésiteront pas à montrer l'homme politique du doigt.
Selon les théories les plus folles, Warui aurait eu une aventure avec la jeune femme mais l'aurai finalement trouvée trop collante et suscéptible de détruire son image de marque.
Warui aurait-il été capable d'aller jusqu'au meurtre? Cette idée encore invrésemblable il y a quelques mois semble aujour'hui faire son chemin dans la tête d'une minorité grandissante et englobant même Fuyutsuku Akira, l'un des anciens conseillers du maire de Shinjyuku.
« Je croyais bien connaître Nataku, m'a-t-il confier entre deux verres, je dois dire que c'était un ami et un bon. Présent, attentif, toujours prêt à rendre service à n'importe qui. Un maire en or ça c'est sûr. Mais depuis cette fameuse disparition. Il est devenu étrange... comment dire? Distant. Et froid aussi. Malgré qu'il est conservé ce sourir légendaire qui inspire confiance en lui, j'ai eu l'impression, avant ma démission qu'il se transformait en une sorte de bête antipatique.
-Associable? Demandai-je.
-Oui! Me clame alors Akira, associable c'est exactement cela. Non pas comme s'il ne voulait plus aller vers les autres mais comme s'il ne pouvait plus aller vers les autres. Comme s'il été rongé par quelque mal qui l'obligerait à vivre reclut des autres. Comme s'il été malade. Mourant.
-Et ses lunettes noires alors? Ses fameuses lunettes noires que monsieur Warui ne quitte plus depuis la disparition de Who Akina; nous avons d'abord tous cru à une marque de deuil, mais...?
-Ce n'en est pas une. Pas une marque de deuil non. Il les portait déjà avant que la disparition d'Aki ne soit déclarée. Mais... à y réfléchir aujourd'hui, je crois que c'est de là que date son changement de caractère. Le jour où je l'ai vu débarqué à la mairie avec ces fameuses lunettes noires correspond je crois bien au jour où j'ai senti qu'il été changé. »
Les lunettes auraient changées l'homme. Je ris alors.
« Comme si les lunettes étaient ensorcelées?
-Non, non. Comme si quelque chose avait changé en lui, dans ses yeux, quelque chose qu'il aurait essayé de dissimuler derrière ces lunettes. Comme s'il avait eu peur qu'en voyant ses yeux nous remarquons tous que l'homme n'était plus le même ». [...]


Spoiler:
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Sven Lovick
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MessageSujet: Re: Warui Nataku   Warui Nataku ClockLun 29 Juin - 12:37

Bonjour et bienvenue.

Tu nous a fait là une bien belle fiche (bien qu'elle ne corresponde pas au modèle demandé mais je ne dirai rien cette fois car elle est originale et on trouve tout donc). N'oublie pas durant le jeu que Sven est très méfiant et il ne fournit aucune information autour de lui donc, même rusé ton personnage ignore énormément de chose de ce qui se trame.

Sur ce je te souhaite un bon jeu et te confirme. Tu peux désormais poster!
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MessageSujet: Re: Warui Nataku   Warui Nataku Clock

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